

Soirée Inaugurale Edition 4 Les Saisons
Grand Concert & Déclinaisons
INFORMATION :
Toutes les places proposées en ligne au Grand Théâtre de Verdure ont été vendues. À titre exceptionnel, nous ouvrons un Carré Prairie de 50 places supplémentaires au-dessus du Grand Théâtre de Verdure au tarif spécial de 15€.
Table ronde économique sur les enjeux climatiques organisée par le Parc naturel régional du Marais Poitevin en partenariat avec le Festival.
Animateur de la table ronde : Denis Cheissoux, journaliste Radio France
Autour de Mohamed Taabni spécialiste des enjeux climatiques, 6 chefs d’entreprise issus des domaines agricole, numérique et industriel témoignent de leurs actions et réussites en matière de transformation résiliente face aux enjeux climatiques.
Grand Théâtre de Verdure – Gratuit – Réservation conseillée
A partir de 19H, avant chaque grand concert, le public peut pique-niquer librement dans l’enceinte du domaine. Formule accessible aux porteurs de billets pour les concerts. Chacun vient avec son pique-nique. Aucune nourriture n’est vendue sur place.
Les Quatre Saisons de Vivaldi
Violon et Direction : Julien Szulman
La trentaine des cordes de l’Orchestre National des Pays de la Loire sont réunies pour un Grand Concert en hommage aux saisons, la tête sous les étoiles, sous la direction du violoniste super soliste Julien Szulman.
Un événement estival d’exception à ne pas manquer !
Grand Théâtre de Verdure
Toutes les places proposées en ligne ont été vendues. À titre exceptionnel, nous ouvrons un Carré Prairie de 50 places supplémentaires au-dessus du Grand Théâtre de Verdure au tarif spécial de 15€.
À l’issue du concert, le chef Grégory Coutanceau et le vigneron Christian Chabirand vous proposent une expérience culinaire insolite et éloquente, en accord mets et vins, inspirée des saisons.
Une dégustation au firmament créée spécialement pour le Festival en hommage à Vivaldi et aux quatre saisons.
Carré privatif dans le décor de l’exposition de photographies.
Réservation obligatoire avant le 13 juillet.
Composé d’une centaine de musiciens, l’Orchestre National des Pays de la Loire assure plus de 100 concerts symphoniques par saison à Nantes et à Angers, dans toute la Région des Pays de la Loire et à l’international. Jouissant de sa propre programmation de concerts symphoniques, l’Orchestre participe également aux saisons lyriques d’Angers Nantes Opéra et joue un rôle actif pour développer le goût de la musique classique chez les plus jeunes. L’ONPL est aujourd’hui l’un des orchestres connaissant la plus forte audience en Europe. L’Orchestre est dirigé par le le chef d’orchestre viennois Sascha Goetzel depuis septembre 2022.
Jean-Sébastien Bach
Concerto pour violon et orchestre BWV 1042
Antonio Vivaldi
Les Quatre Saisons
Julien Szulman violon et direction
Durée 1H
Julien Szulman débute le violon à l’âge de 5 ans et poursuit ses études musicales à Tours et à Paris avec Suzanne Gessner et Patrice Fontanarosa. Diplômé du CNSM de Paris et lauréat de nombreux concours internationaux – en particulier celui de Genève et du Long-Thibaut – le jeune violoniste français partage sa vie de musicien entre concerts avec orchestre, concerts en formation de musique de chambre et enseignement (il a été assistant à la Hochschule Hanns Eisler à Berlin et est actuellement professeur à Paris).
Premier violon solo à l’Orchestre National des Pays de la Loire et à l’Orchestre Philharmonique de Radio France, Julien Szulman est invité par les orchestres, les salles et les festivals les plus prestigieux, en France et à l’étranger : l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Liège, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique du Théâtre San Carlo à Naples, ….au Théâtre des Champs-Elysées, à la Salle Gaveau, à l’Auditorium de Radio-France, au Victoria Hall à Genève et à Shanghai, au Chamber Music Hall de Séoul, aux festivals Amadeus à Genève, à l’Orangerie de Sceaux, Sully, Saint-Riquier, Sisteron, au Festival de Pâques à Deauville,…
Chaque année, il participe aux master-classes de quatuors et depuis 2007 à l’International Music Academy – Switzerland dirigé par Seiji Ozawa.
Le 15 juillet 2023, Julien Szulman dirigera Les Quatre Saisons de Vivaldi pour le Festival Les Arts par Nature, dans l’écrin du Grand Théâtre de Verdure du Domaine Prieure La Chaume à VIX.
Concerto pour violon et orchestre BWV 1042 (durée 15m)
1. Allegro 2. Adagio 3. Allegro assai
En décembre 1717, Bach est nommé à Coethen. La musique religieuse y passe au second plan car le culte réformé calviniste de la cour ne tolère aucune musique durant les offices. Le jeune prince Leopold d’Anhalt-Coethen a reçu l’enseignement du compositeur Johann David Heinichen. Son caractère est des plus ouverts. Il est l’auteur de cette phrase – somme toute avant-gardiste dans la première moitié du 17e siècle – dont Montesquieu aurait pu également réclamer la paternité : « Le suprême bonheur règne quand les sujets d’un pays sont protégés dans la liberté de leur conscience. » A Coethen, Bach a toute la confiance du prince et travaille sans se préoccuper des soucis matériels. Hélas, en juillet 1720, au retour d’un voyage à Carlsbad, il apprend la disparition de sa femme, Maria Barbara qui fait suite à la perte de deux de ses six enfants. La frénésie qu’il déploie alors dans le travail lui permet d’oublier la tristesse du quotidien. La période de Coethen est considérée comme l’une des plus productives de sa vie : partitas, sonates, suites pour violon seul, violoncelle seul, concertos pour clavier, premier Livre du Clavier bien tempéré et concertos pour violon, autant d’œuvres datées de cette époque…
Le concerto pour violon BWV 1042 en mi majeur fait partie des trois seuls concertos pour violons qui nous sont parvenus dans leur forme originale parmi les diverses œuvres concertantes que Bach a spécifiquement écrites pour le violon.
Trois chefs-d’œuvre qui adoptent la structure en trois mouvements chère à Vivaldi : vif (allegro), lent (adagio), vif (allegro assai) et présentent des traits qui les rapprochent des modèles italiens dans la filiation des Vivaldi, Torelli, Corelli…
Le concerto en mi majeur est particulièrement élaboré dans sa richesse d’écriture. Son impact sonore est accentué par la densité du dialogue entre le soliste et l’orchestre. Le contrepoint élabore une synthèse idéale entre l’esprit italien et la forme allemande. L’orchestre n’est plus le simple faire-valoir du soliste. Leur expressivité se conjugue sur un même pied d’égalité.
Les Quatre Saisons (durée 40m)
Le Printemps : Allegro – Largo – Allegro
L’Été : Allegro non molto – Allegro / Adagio – Presto – Adagio / Presto
L’Automne : Allegro / Adagio molto / Allegro
L’Hiver : Allegro non molto / Largo / Allegro
Les Quatre Saisons de Vivaldi sont sans doute les concertos pour violons les plus célèbres de l’histoire de la musique.
Composés vers 1723 leur première interprétation publique a lieu à Londres et au Concert Spirituel de Paris au début de l’année 1728. Alors âgé de 45 ans, le célèbre prêtre-maestro italien compose un hymne universel grandiose à la nature et à la climatologie avec tout le génie de son langage musical virtuose et expressif.
L’œuvre figure parmi les plus anciens exemples de musique à programme, à élément narratif, basée sur l’imitation esthétique de la nature, où le compositeur prend grand soin de relier sa musique aux textes des sonnets de ses poèmes (dont il est l’auteur présumé).
Chants d’oiseaux, tonnerres rustiques, printemps insouciant et herbes qui frissonnent…
Musique de libertin plutôt que d’homme d’église, Les Saisons sont à écouter comme un livre d’Heures, comme un tressaillement de sensations, une aquarelle des passions.
Depuis sa redécouverte au milieu du xxe siècle, cet hymne universel à la nature est considéré comme l’une des œuvres majeures dans l’histoire de la musique occidentale et se classent sur le podium des œuvres les plus jouées dans le monde.
Le Printemps
Voici le Printemps, que les oiseaux saluent d’un chant joyeux.
Et les fontaines, au souffle des zéphyrs, jaillissent en un doux murmure.
Ils viennent, couvrant l’air d’un manteau noir, le tonnerre et l’éclair, messagers de l’orage.
Enfin, le calme revenu, les oisillons reprennent leur chant mélodieux.
Et sur le pré fleuri et tendre, au doux murmure du feuillage et des herbes, dort le chevrier, son chien fidèle à ses pieds.
Au son festif de la musette dansent les nymphes et les bergers, sous le brillant firmament du printemps.
L’Été
Sous la dure saison écrasée de soleil se languit l’homme, se languit le troupeau et s’embrase le pin. Le coucou se fait entendre, et bientôt, d’une seule voix, chantent la Tourterelle et le Chardonneret.
Zéphyr souffle doucement, mais, tout à coup, Borée s’agite et cherche querelle à son voisin. Le pâtre s’afflige, car il craint l’orage furieux, et son destin.
À ses membres las, le repos est refusé par la crainte des éclairs et du fier tonnerre, et par l’essaim furieux des mouches et des taons.
Ah, ses craintes n’étaient que trop vraies, le ciel tonne et fulmine et la grêle coupe les têtes des épis et des tiges.
L’Automne
Par des chants et par des danses, le paysan célèbre l’heureuse récolte et la liqueur de Bacchus conclut la joie par le sommeil.
Chacun délaisse chants et danses : l’air est léger à plaisir, et la saison invite à la douceur du sommeil.
Les chasseurs partent pour la chasse aux premières lueurs de l’aube, avec les cors, les fusils et les chiens. La bête fuit, et ils la suivent à la trace. Déjà emplie de frayeur, fatiguée par les fracas des armes et des chiens, elle tente de fuir, exténuée, mais meurt sous les coups.
L’Hiver
Trembler violemment dans la neige étincelante, au souffle rude d’un vent terrible, courir, taper des pieds à tout moment et, dans l’excessive froidure, claquer des dents ;
Passer auprès du feu des jours calmes et contents, alors que la pluie, dehors, verse à torrents ; marcher sur la glace, à pas lents, de peur de tomber, contourner, marcher bravement, tomber à terre, se relever sur la glace et courir vite avant que la glace se rompe et se disloque.
Sentir passer, à travers la porte ferrée, Sirocco et Borée, et tous les Vents en guerre. Ainsi est l’hiver, mais, tel qu’il est, il apporte ses joies.
Le chef Grégory Coutanceau et le vigneron Christian Chabirand vous proposent une expérience culinaire insolite et éloquente, en accord mets et vins, inspirée des saisons dans le décor de l’exposition de photographies.
Une expérience culinaire, olfactive, gourmande et sensorielle….
Une dégustation au firmament créée spécialement pour le Festival en hommage à Vivaldi et aux quatre saisons.
Carré privatif dans la cave et le chai – Réservation obligatoire avant le 13 juillet.
Mon inspiration, je la trouve autour de moi, dans ma région d’abord : la Charente, de l’océan jusque dans les vergers et les exploitations agricoles environnantes, je sillonne les terroirs à la rencontre des hommes et des femmes qui travaillent la terre. Mais aussi, dans mes nombreux voyages et en particulier, l’Asie que j’affectionne particulièrement, pour ses saveurs, et les rencontres que je fais là-bas sur les marchés.
Soucieux de transmettre et de partager l’art des belles choses, l’expression du bon, du sain et du beau est devenue ma signature !
Amoureux des vins, le chef propose aujourd’hui une carte de plus de 800 références au restaurant les Flots (Élue plus belle carte des vins dans la catégorie « Restaurant Gastronomique » par le magazine Terres de vins).
Dans chaque établissement de Grégory Coutanceau, dans chacune de ses escales gustatives, le vin a une place primordiale à côté de l’assiette pour créer des moments de gastronomie unique, en accord mets et vins.
Enfant du pays, Christian Chabirand est revenu planter son vignoble sur un terroir vierge de toute vigne en connaissance de cause. Sur ce terroir unique juché sur une ancienne île entre plaine et marais, à l’épicentre entre Bordeaux et le Val de Loire, il savait qu’il pourrait y créer un domaine exhalant les plus belles alliances entre cépages septentrionaux et bordelais. Merlot, Chardonnay et Pinot noir y ont la plus belle part et font chanter des vins qui ont la « gueule de l’endroit » et révèlent le terroir.
C’est le sang de la terre qui coule dans les bouteilles de La Chaume, gardiennes, chacune, de l’empreinte des saisons qui ont engendré ces sucs divins. C’est le goût du sol et le caractère de l’année qu’on déguste quand on boit les vins de Christian Chabirand qui s’enorgueillit de pouvoir vous offrir, en véritable alchimiste, une dégustation verticale d’une même cuvée sur 10 millésimes !
Dans un monde tout entier soumis aux affres du chronomètre et de l’industrie, la vigne est un univers de paix et d’équilibre, une affaire de mains et des gestes ancestraux, l’expérience des temps et des mémoires, des cycles et des ancrages, une affaire de lune et de comètes aussi, une affaire de cœur, surtout.
Verve, entrain et finesse
Interprètes inscrits dans l’une de nos meilleures traditions musicales
Toujours en veine d’imagination et de fantaisie, sur un grand sérieux musical